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Projection-débat : l’Odyssée de l’empathie

Publié le : 26 octobre 2016

Un plaidoyer pour la bienveillance envers les enfants

“L’Odyssée de l’empathie” est un film d’investigation sur la vio­lence éduca­tive ordi­naire et la parental­ité pos­i­tive. A tra­vers les neu­ro­sciences, le témoignage de 15 per­son­nal­ités et la présen­ta­tion d’initiatives, ce doc­u­men­taire est un plaidoy­er pour la bien­veil­lance envers les enfants. Ce film est déjà un suc­cès puisqu’il a été dif­fusé dans près de 26 villes de France et financé de manière par­tic­i­pa­tive à hau­teur de 50 000 €.

Le message du film

L’ob­jec­tif de ce pro­jet est dou­ble : expli­quer com­ment naît et se trans­met la vio­lence éduca­tive ordi­naire et démon­tr­er les bien­faits d’une parental­ité pos­i­tive, les béné­fices sur soi, sur son enfant et sur la société. Ce change­ment, ce com­porte­ment non-vio­lent, peut com­mencer pour un enfant dès sa péri­ode in utero.

Math­ieu Ricard, Pierre Rab­hi, Cather­ine Gueguen, Isabelle Fil­iozat, et d’autres inter­venants témoignent : le change­ment est pos­si­ble. En étant des par­ents bien­veil­lants, l’enfant sera à son tour bien­veil­lant envers lui-même et les autres. Avec ce mode de parental­ité, la dom­i­na­tion fait place à  l’empathie, au récon­fort et au partage.

Du côté des neurosciences

Élever son enfant dans la bien­veil­lance, sans pour autant qu’il soit con­sid­éré comme un enfant roi, lui per­met de sécréter de l’ocytocine (un neu­ro­mod­u­la­teur, une chaine d’acides aminés, ndlr) dite « hor­mone de la bien­veil­lance ». Cela aura des con­séquences pos­i­tives pour lui, pour l’adulte qu’il devien­dra, pour ses par­ents, la nature, etc. Cette édu­ca­tion déclenche véri­ta­ble­ment un cer­cle vertueux.

Du côté de la loi

Il faut donc absol­u­ment éviter toute vio­lence physique et psy­chologique, sur les enfants. Mal­heureuse­ment, cela est encore autorisé par la loi française, les par­ents ayant un droit de cor­rec­tion. C’est très impor­tant de savoir que 48 pays dans le monde, dont 29 en Europe, ont déjà voté des lois pour pro­téger les enfants de puni­tions cor­porelles. La France est en retard sur ce point. Sur ce sujet, notre film est mil­i­tant, basé sur le désir de faire chang­er la lég­is­la­tion française sur les vio­lences éduca­tives faites sur les enfants.

Cette pre­mière pro­jec­tion débat est une oppor­tu­nité pour les acteurs de l’enfance et les par­ents d’échanger autour de ce thème de l’éducation. Pro­jec­tion débat le ven­dre­di 4 novem­bre 2016 à 17h30 au ciné­ma Casi­no au Port (voir agen­da).

Il est prob­a­ble que d’autres dif­fu­sions soient pro­gram­mées sur l’île. Les dates et lieux de dif­fu­sion seront affichées sur l’agen­da de l’ob­ser­va­toire de la parental­ité.